Challet Herault

COMPSARAIA SAMUELI



Compsaraia samueli Albert & Crampton, 2009

Seules deux espèces composent ce genre. C’est un gymnotiforme appartenant à la famille des Apteronotidae, dans laquelle on trouve l’espèce bien connue des aquariophiles, Apteronorus albifrons. Ce poisson d’eau douce est rare et très localisé dans l’extrême ouest du Brésil et près d’Iquitos dans la province de Loreto au Pérou.

Le poisson couteau pélican est exceptionnel : ce nom commun évocateur est adapté seulement aux mâles. Le mâle possède en effet un allongement exceptionnel de la zone nasale et des mâchoires ! Cette caractéristique biologique de développement extrême d’un caractère sexuel secondaire est très rare, bien que déjà observée dans cette famille. Sa couleur est grise à crème. Il n’a pas de nageoire dorsale, alors que la nageoire anale est longue. La caudale est quant à elle inexistante.

Au niveau du comportement, Compsaraia s’enfonce parfois dans les sols meubles et nage près du sol à la recherche de sa nourriture constituée de larves d’insectes, de gammares et de crustacés. Les mâles flairent la surface du substrat et enfonce leur « bec » dans le sable. Les femelles possèdent une bouche terminale typique et se nourrissent plus volontiers à la surface du sol.

Il atteint facilement 25 centimètres en aquarium. Les mâles se pourchassent très régulièrement. Adulte, le « bec » est long de 4 centimètres et les mâles se battent en le faisant claquer tout en avançant l’un vers l’autre. Grace à sa nageoire anale ondulante, ce poisson peut avancer et reculer avec une extrême facilité comme le démontre les videos.

Compsaraia samueli est aveugle, malgré la présence de deux petits yeux noirs. Il émet un léger champ électrique pour échanger avec ses congénères.

Ce poisson rare a été importé pour la première fois en Allemagne en février 2012 : Challet-Hérault a vendu un couple à l’Aquarium de Nancy.


RHINOGOBIUS ZHOUI





Rhinogobius zhoui Li & Zhong, 2009



Communément appelé gobie vermillon, ce poisson flamboyant est très rare en aquariophilie. Il fait problablement partie des gobies d’eau douce les plus colorés que nous ayons eu l’occasion de voir. Challet-Hérault souhaitait partager avec vous son coup de cœur pour ce poisson dont la taille de 5 cm reste raisonnable et la maintenance facile. Toutefois son prix est encore élevé et les quantités importées sont très faibles.

Originaire de la montagne Lianhua dans la province chinoise du Guangdong, ce poisson fréquente des cours d’eau limpides et vifs. Comme beaucoup de gobies rhéophiles, il faudra lui proposer un aquarium fortement brassé et bien oxygéné. De nombreuses roches polies devront être disposées dans le bac pour offrir des cachettes et des promontoires. Des racines de bois et des plantes pourront ompléter le décor. Un bac de 80 cm de long pourra accueillir 2 à 3 couples. La température devra être limitée à 22°C maximum et une eau douce à moyennement dure conviendra.
Les rivalités des mâles se manifestent explicitement : leurs têtes noircissent, leurs couleurs deviennent éclatantes (notamment le rouge), leurs nageoires sont toutes déployées et leurs corps se cabrent et vibrent pour s’imposer face au rival. Le poisson dominé se mettra en retrait. Les joutes, bien qu’impressionnantes, présentent peu de risques pour les protagonistes.

De nature assez curieuse, leur acclimatation sera grandement facilitée par une nourriture variée (comprimés de fond, nourriture congelée : vers de vase, artémias). Une nourriture riche et vivante telle que des Tubifex ou Larves de moustiques seront optimales pour conditionner les poissons à la reproduction. (Texte et photos Jérôme Picard)

Teleocichla spp. Kullander, 1988




Ce petit Cichlidé sud-américain aux mœurs rhéophiles est fortement prisé par les passionnés de Cichlidés et plus généralement par les aquariophiles intéressés par la faune piscicole du Rio Xingù. Cet affluent incroyable de l’Amazone brésilien abrite un grand nombre d’espèces particulières. Les importations du Brésil devenant de plus en plus rares et la forte menace qui pèse sur le Rio Xingù en raison du futur barrage de Belo Monte accentuent l’intérêt pour cette espèce. Optimiser sa maintenance en vue de le reproduire pour une future diffusion est sans aucun doute la meilleure solution à long terme et un très gros challenge pour les aquariophiles.

Les poissons que nous proposons sont pêchés en lot incluant plusieurs espèces. Environ trois espèces potentielles ont été observées T.monogramma, T.centrarchus et T. sp. Xingu III. Cependant, il est impossible de les trier avec certitude sans les maintenir à long terme dans des conditions optimales d’éclairage !

Généralement, leur taille adulte est de 6 à 10 cm. Le corps profilé présente des motifs marbrés variables selon l’humeur et l’état d’excitation du poisson. Fortement territorial, les places de dominés/dominants se dessinent rapidement. C’est pourquoi malgré sa petite taille, il est nécessaire de leur offrir un aquarium d’une centaine de litres pour maintenir un petit groupe de 6 à 8 individus. Le décor sera principalement composé de racines et de roches créant de nombreuses anfractuosités. Quelques plantes (Echinodorus spp., Heteranthera zosterifolia) ou mousses correctement ancrées pourront être introduites mais devront supporter un fort brassage. Une importante filtration ou des pompes de brassage reconstitueront les eaux vives de leur habitat. L’eau sera douce : KH inférieur à 4 et un pH de 6 à 6.5 pour une température de 26 à 28°C. Une forte oxygénation est indispensable.

Ces poissons sauvages devront impérativement recevoir une nourriture congelée ou vivante de qualité : vers de vase, artémias, krill et larves de moustiques conviendront parfaitement. Après quelques semaines d’acclimatation les poissons acceptent timidement les paillettes.

Les Teleocichla spp. sont identifiables sur notre liste avec le code Réf. 688002 (Texte Jérôme Picard).


Arapaima gigas (Schinz, 1822).



Connu par un grand nombre d’aquariophiles sous le nom brésilien de Pirarucu, Challet Hérault a l’immense plaisir de proposer aux établissements techniquement et administrativement habilités (espèce soumise au CITES Annexe II B) de jeunes sujets d’élevage d’Arapaima gigas ! Ce poisson mythique appartient à l’ordre des Osteoglossiformes. La ferme d’élevage péruvienne nous propose des sujets juvéniles de 15 à 16 cm en parfaite santé.

Si les nombreuses légendes de pêcheurs annoncent parfois des tailles supérieures à 4 mètres, ce poisson atteindrait vraisemblablement 3 mètres selon les ichtyologues. Cette taille le classe tout de même parmi les plus gros poissons d’eau douce du monde !

Formidable prédateur, la tête de l’animal est massive, son œil et sa bouche sont également impressionnants et laissent peu de doute quant à son régime alimentaire. Lorsque l’Arapaima chasse, la gueule béante crée une forte aspiration qui laisse peu de chance aux proies de fuir. Les sujets adultes possèdent de très grandes écailles noires, dorées et pouvant être bordées de rouge sur les trois quart arrière du poisson. Ces dernières ont la réputation d’offrir à ce poisson une véritable cuirasse protectrice.

Ce poisson à l’état sauvage est rencontré dans tout le bassin amazonien, du Brésil au Pérou ainsi qu’en Guyane. Sa respiration aérienne l’oblige à remonter à la surface régulièrement. Ce mode respiratoire lui permet de fréquenter des milieux différents parfois très pauvres en oxygène.

Ce « monstre » aquatique pouvant atteindre plusieurs centaines de kilo devra être accueilli dans un bassin chauffé avec une filtration biologique efficace offrant des mensurations généreuses … (Texte Jérôme Picard)

FISSIDENS FONTANUS – PHOENIX MOSS



US Fissidens ou Fissidens fontanus ou Phoenix Moss

Originaire des États-Unis, cette très belle bryophyte est une réelle mousse aquatique. Son nom Phoenix Moss ne provient pas de la ville américaine, comme on pourrait le croire, mais de la ressemblance de ses feuilles avec les plumes du Phénix, l’oiseau légendaire grec.

D’un colori vert soutenu, elle est peu exigeante. Un Ph neutre, acide ou basique lui conviendra. Une eau limpide, un bon apport de nutriments, du CO2 et elle évoluera dans de bonnes conditions.

Préférez-lui un éclairage faible, car sous une intensité trop importante, le développement des algues filamenteuses lui serait néfaste. Sa meilleure protection contre ces invasives seront les crevettes. Elles se nourriront de ces algues et offriront ainsi une protection à la mousse.

Elle est un véritable attrait pour les aquascapeurs et les amoureux de paysages aquatiques naturels…mais attention à la manipuler avec précaution !!! Ses rhizoïdes s’accrocheront aisément sur les bois et autres supports naturels. Posée simplement sur le substrat, elle formera un magnifique tapis épais et dense.

De croissance lente et de petite taille, elle ne sera pas envahissante.

Acclimatée, ses rhizoïdes ancrés, admirez-la, gracieuse et délicate, se mouvoir au gré du courant. Un régal pour les yeux des connaisseurs et des néophytes.

Retrouvez le Fissidens et le mini Fissidens sur notre disponible de plantes. Ces mousses sont présentées sur un support grillagé aux larges dimensions (20x5cm) pour vous offrir le plus beau produit. (Texte Corinne Sauvetre).

Acestridium dichromum (Retzer, Nico & Provenzano, 1999)

En provenance du Vénézuela, et précisément des affluents de L’Orénoque, Acestridium dichromum est l’un des membres les plus rares et les plus étonnants de la famille des Loricariidés : il ressemble à s’y méprendre à un jeune Farlowella ! Sa taille maximale est d’environ 6 centimètres ! Sa couleur de fond est brun clair parsemé de petites taches grenat mais peut présenter une iridescence verte en fonction du support sur lequel il trouve le plus souvent refuge. C’est la raison pour laquelle nous recommandons sa maintenance dans un aquarium planté comprenant différentes variétés de Vallisneria, genre apprécié pour ses longues feuilles enrubannées dans lesquelles Acestridum trouve refuge et se camoufle. Il aime se tenir à la verticale sur les feuilles mais également sur les racines et les vitres de l’aquarium. Il est plus facilement visible le matin.



Le nourrissage de l’espèce est jugé complexe par Ingo Seidel et HG Evers, éminents spécialistes et éleveurs de cette famille de poissons : il faut éviter la présence de gros poissons et disposer dans l’aquarium d’un décor naturel sur lequel pousseront de jeunes algues vertes. Un complément à l’aide de nauplies d’artémias est indispensable. A terme, il pourra cohabiter avec des Corydoras et des tétras de petite taille (H.amandae) ; Nous ne disposons pas d’informations sur la reproduction.



Pour une maintenance optimale, Challet-Hérault vous recommande un aquarium d’environ 60 litres équipé de nombreuses racines et de plantes provenant éventuellement d’aquariums déjà rodés. Au démarrage, il faut éviter une cohabitation avec d’autres poissons. L’espèce se cache régulièrement et sa faible taille le rend difficile à observer. (Texte Frédéric Potier).

Polypterus ansorgii
Contempler des Polyptères adultes est une chance rare ! Originaire de Guinée en Afrique de l’ouest, cette espèce est magnifique . Grand prédateur, il convient de lui préparer des aquariums spécifiques de très grandes dimensions.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=sU1ZBjAs2w8

Discus Rouge sauvage d’Oriximina
La ville d’Oriximina est située sur la rive gauche de l’Amazone, à l’Ouest d’Obidos et de la région plus connue d’Alenquer. Le Rio Trombetas et ses lacs environnants renferment de nombreux Discus : les plus recherchés sont les Discus bruns dont les larges taches rouges font rêver tous les passionnées de Discus. C’est une vraie rareté qui mérite son prix assez élevé.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=3PjCSZQNrWo

Scalaire bicolor
Le scalaire reste une star incontournable pour les aquariophiles. Si la variété noire n’est pas fréquente, on ne voit plus souvent également des vrais sujets bicolores uniforme et de très haute qualité ! Pour combler les amateurs, notre éleveur allemands met à leur disposition la sélection voilée du scalaire bicolor. Il y a quarante ans , de tels sujets valaient le prix d’un Discus d’élevage de même taille ! Les voiles sont parfaitement développées et les nageoires des poissons sont immenses ! Ce sont des sujets parfaits à ne pas rater !

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=D0hMt-sgKos

Geophagus sp. Tapajos
Comme son nom l’indique, ce géophage provient des eau noires du fleuve Tapajos situé au sud de la célèbre ville de Santarem au Brésil. Cette espèce possède des lignes turquoises très intense et un front orangé absolument magnifique ! Ses grandes nageoires frangées de blanc accentuent encore l’élégance de ce cichlidé dont la taille adulte n’excède pas souvent 15 centimètres !

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-8E3Mhm5Ec8